Essai: la Citroën ZX diesel

Véhicule essayé: Citroën ZX 1,9d Avantage (1993)
Testé par:  Le Gitan.

C'est ma voiture actuelle, j'ai fait 50.000 km avec elle et elle me rend bien service tout en ne me coûtant vraiment pas cher (NDLR: à partir de 2002, le Gitan roule en Xsara et en Saxo, décrites aussi sur ce site !).

Esthétique

Ce n'est pas un coup de cœur: c'est assez aérodynamique, mais ce n'est pas beau.

Intérieur: Il y a de la place devant et l'habitacle est très bien éclairé bien que l'habillage et les tissus employés soient très sombres. A l'arrière, c'est spacieux pour la catégorie et la banquette arrière fractionnable 1/3 ou 2/3 est coulissante. Ce dernier point permet de rajouter pas mal de choses dans le coffre qui est déjà grand.

Motorisation

Il s'agit de l'increvable 1,9 l diesel de PSA, très bruyant, pas très puissant mais sobre et indestructible. Il fait 71 ch. (moi il doit y en avoir qui sont restés à l'écurie!) pour 12 mKg de couple à 2000 Tr/min. La puissance est largement insuffisante (le poids est de 1200 Kg en majorité répartie sur l'avant), obligeant de jouer de la boite de vitesse qui est exécrable et accroche tout le temps. Il paraît que c'est le défaut de toutes les ZX. On peut tenir une vitesse de croisière de 150 km/h tranquillement, mais dès que ça monte, on peut difficilement décoller du 110 km/h. La consommation moyenne est de 6,5 l/100 mais on peut tomber jusqu'à 5,7 l/100. La vitesse maximum atteinte est de 180 Km/h compteur, mais pas très longtemps car à cette vitesse on est limite rupteur et ça sent très vite le chaud!! ;-)

Tenue de route

Ahhh, la merveille des merveilles, c'est pour cela que je l'ai achetée. Son châssis est le même que celui de la 306, avec son essieu arrière auto-directionnel. Les premiers kilomètres avec sont très déroutants, dès que la voiture est en appui on a l'impression que l'arrière se dérobe. Mais dès que l'on maîtrise la "bête", si on arrive un peu fort dans une courbe ou un virage, il suffit de bien la mettre en appui et de relâcher brusquement l'accélérateur ce qui provoque un survirage dû a l'essieu quand ce ne sont pas les pneus qui décrochent (je tiens à préciser d'ailleurs que les Norauto 4000 ne sont pas chers, mais que c'est de la daube aussi bien sur le mouillé que sur le sec avec des virages…). Mais dès qu'on remet les gaz, on réaligne la voiture. C'est très marrant a l'usage et c'est un châssis qui pardonne quand même beaucoup d'erreurs. A part ça, je n'ai pas la direction assistée, et comme le poids est principalement sur l'avant, c'est très lourd à manœuvrer. Les suspensions sont quand même souples et prennent pas mal de roulis.



2001, Le Gitan. – © Passion Automobile.

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Page crée le 28-07-2002

Dernière mise à jour le 02-04-2010