Le coin du Gitan


Les accidents du Gitan...

Dans ce qui suit, je vais vous raconter les différents incidents et accidents auxquels j'ai été convié.

Le premier ne compte pas, c'était juste un phare de cassé à cause d'un type qui à reculé sans regarder, je devais avoir 8 ans.

Le deuxième est déjà beaucoup plus marrant. J'avais environ 13 ans, et on montait chez des amis dans un petit village du Jura, en décembre. La neige étant prévue à l'arrivée. Mon père avait monté les pneus cloutés sur la R20 TS. Or, avant d'arriver sur la neige, on avait 150 km d'autoroute… Autant dire qu'avec la qualité des pneus clous de l'époque, il ne restait plus beaucoup de clous à l'arrivée ! Donc, en arrivant à Choux (C'est chou comme nom, hein !! Mais c'est comme ça que s'appelle le 'tit village où j'allais...). On trouve enfin la neige…et …du verglas. L'ennui, c'est que, pour arriver dans le village, ça monte, ça monte…et même plutôt bien. Bilan, à 100 m du panneau d'entrée et du plat, il y avait une plaque de verglas sur toute la route et on s'est planté dessus. Impossible d'avancer et encore moins de pousser la voiture car ça montait pas mal. Après plusieurs essais infructueux avec élan on a arrêté la voiture au milieu de la route et on est allé chercher le tracteur d'un copain.

Là où ça commence à devenir marrant c'est qu'étant en plein milieu de la petite route, on bloquait le passage. Une voiture arrivant derrière nous s'est arrêter 5 ou 6 mètres plus avant dans la descente.

Et voilà t'y pas que notre voiture se met à glisser avec ses 4 roues freinées… On a bien tenté de l'arrêter, mais elle était lourde… bon, on pense que la voiture derrière va l'arrêter… Que nenni, voilà t'y pas que notre R20 s'appuie sur la voiture du dessous et l'entraîne dans son patinage artistique. Là, on commence à flipper, car il y a plusieurs centaines de mètres de descente en ligne droite….

Heureusement, les voitures ont glissées de travers et au bout de 50 m de glisse, elles se sont plantées dans une congère dans le bas coté. Enfin, heureusement que c'était une grosse congère, car elles se sont enfoncées d'un bon mètre avant de s'arrêter… Un mètre de plus et elles étaient dans le champs 3 ou 4 m plus bas. J'ai flippé à mort, et mon 'tit frèro qui avait a peine 10 ans disait "Encore, wahou, c'est mieux qu'à la TV !"

 

 

Mon troisième accident, toujours en tant que passager est arrivé en 1991, mon père venait de changer la R20 pour une R25 turbo D. (grrrrrrrrrr dire qu'avant il roulait en essence… maintenant il ne jure plus que par le mazout!).

Il s'est produit avec une voiture ayant a peine 3000 Km et surtout une caravane au derrière. C'était la première fois qu'il tractait la caravane avec la R25. C'était sur la route express entre St Chamond et Givors pour ceux qui connaissent… Ceux-ci savent que c'est une route avec un revêtement de chiotte et surtout avec plein de virages. Il y avait un petit vent latéral ce jour-là et surtout la caravane était vide, donc très légère.

Le vent a commencé à faire prendre du lacet à l'attelage…. pour ceux qui n'ont jamais tracté une caravane, il faut savoir que lorsque que l'attelage commence à prendre du lacet, il faut accélérer, et surtout pas freiner. La voiture étant toute neuve et à peine rodé, mon père n'a pas voulu taper dans le moteur… Donc, bien que le sachant, il a essayé de réduire le lacet en tentant de freiner quand l'ensemble de l'attelage était en ligne. (euh, en ligne ne veut pas dire on line !!). Ce qui devait arriver arriva: on a commencé à faire le pendule, pour finir par partir en tête à queue sur une deux voies. Je peux vous dire que ça fait drôle de se retrouver en contresens après avoir fait un demi tour en glisse. (et sans frein à main s'il vous plaît !!)

On avait deux rangées de voitures qui nous attendaient sagement alignées, à 20 mètres de nous. Heureusement, on a fait suffisamment de zigzags pour prévenir tout le monde !

Le plus spectaculaire dans l'histoire, c'est qu'on a fait déjanter la caravane et surtout, que la longueur totale de la voiture plus de la caravane était supérieur à la largeur de la voie express…On n'a rien touché… Je me demande toujours comment on a fait pour ne rien accrocher et surtout pour ne pas renverser la caravane.

Il parait que j'étais vert en sortant de la voiture…
 

 

Mon quatrième carton est un vrai carton, fait avec amour par mes soins… C'est aussi la fin de ma première voiture… sniif sniiff, séquence nostalgie. Je possédais à l'époque une superbe R9 GTL bordeaux. C'est en revenant d'Ardèche, sur la RN88 en arrivant sur Firminy que j'ai raccourci de 20 cm ma superbe Renault. Tout ça à cause d'un empafé de poivrot qui avait planté son Audi 80 2,2 S sur la voie de gauche, en travers et dans un virage aveugle. Bien-sûr, il n'avait pas mis les warnings et ne signalait pas le carton, il fumait peinard sa clope au bord de l'autoroute. Moi je suivait une Punto (d'un peu trop près, oui, je l'admets) et on n'a pas pu éviter l'Audi.

Bilan: la Punto dans l'Audi et moi dans le Q de la Punto. A ma décharge, je dois dire que la conductrice de la Punto avait 20 ans et était fort mignonne. Le pire, c'est qu'après avoir signalé le carton et fait appeler les secours, flics et pompiers, le type avec l'Audi a tenté de redémarrer sa caisse qui était dans un état lamentable et surtout qui pissait liquide de refroidissement, essence et huile par tous les trous. A un moment il allumait même une clope au dessus de tout ça. Je l'ai vite mis à l'écart en attendant les flics, mais je peux vous dire qu'il fallait être zen pour pas lui en coller une… Il avait au moins 15 grammes de … sang dans son alcool.

Sans lui, je roulerais en 205 GTI et pas en ZX Mazout !!! J'ai la haine pour ce type! A cause de lui, j'ai pas pu rouler en sportive. Et pas pu  me payer mon permis moto aussi…. GRRRRRRRRR




Accident de la Saxo (avril 2003)


En ce superbe jour du 12 avril 2003, jour de mes 26 ans, j'ai décidé de fêter cela en allant récurer les fossés des Monts du Lyonnais avec ma Saxo !!

Comment cela a pu arriver ? Eh bien ce fut simple :

On était en train d'aller sur une spéciale du rallye Lyon charbonnière, je suivais un pote en Subaru quand il a fallut doubler une Clio et une Mégane… La Clio tartinait pas mal, la Mégane un peu moins. Un p'tit bout droit avec un pif paf (bonne visibilité) suivi d'un virage à gauche… (dont je ne voit pas trop la configuration.) Je double la Clio… jusqu'ici tout va bien. Je suis bien lancé et remonte sur la Mégane… jusqu'ici tout va bien. Je double la Mégane … jusqu'ici tout va bien.

Ne voulant pas faire le salaud, je ne me rabats pas et ne freine pas tout de suite devant la Mégane.

Grosse erreur: j'arrive en plein gauche alors que le virage tourne à gauche; la visibilité est bonne mais le virage tourne sacrément !! Je reprends ma place sur la droite, commence à freiner fort… Puis je tourne le volant et… là… sous-virage complet et déclenchement de l'ABS !! Non seulement je commence a tirer tout droit, mais en plus l'ABS m'enlève du freinage. Aïe Aïe, c'est mal barré !! Ma courbe s'élargit de plus en plus, je mords le bas coté et les graviers…

Sachant que plus rien n'est récupérable, j'hésite une fraction de seconde a tirer le frein a main, mais je réalise que si je le fait je risque de débouler devant la Mégane que je viens de doubler. De plus je ne sais pas où elle est en ce moment : au Q ?? Pas au Q ??

J'aperçois dans le virage, un talus et un fossé en pente douce… Quitte à se sortir, autant choisir le lieu de l'atterrissage, je ne sur braque plus et me laisse dériver vers ce fossé. Hop, la roue avant droit va dedans, je sens l'arrière gauche qui se soulève…

Ça y est, le manège commence, la voiture passe ses deux roues droites dans le fossé, la roue avant droite se plante dans la terre, me freine et je m'arrête, la voiture couchée sur la portière droite. Bien sanglé dans mes harnais et mon baquet, la situation est plutôt confortable.

Mes amis qui me suivent se sont arrêtés juste derrière moi. Un ouvre la portière et me la tient ouverte pendant que je m'extraits de l'auto !! Ce n'est vraiment pas facile de sortir par le haut !!

Je saute de la voiture et on se met à six pour la remettre sur ses roues en la retenant, histoire de ne pas abîmer plus le châssis.


C'est l'heure de faire le bilan de ma cabriole:

- L'aile avant droite est enfoncée mais les élargisseurs vont bien;
- Le rétro s'est plié sous le coup du retournement mais à part quelques griffures, il est ok;
- Il y a un petit pok sur l'aile arrière droite et mon sigle 16V s'est fait la malle !! ;-)

Le plus inquiétant est la roue avant droite: elle a reculé d'au moins trois centimètres et le pneu frotte l'intérieure de l'aile. Qu'à cela ne tienne, on démonte la protection intérieure de l'aile. C'est bon, ça a l'air de passer si on braque pas trop sur la droite. Les deux jantes de droite font la gueule, surtout l'avant.

Finalement je sors du fossé en me faisant pousser et je teste les freins: la voiture freine et ne tire pas trop à droite ou à gauche. Voili voilou, je rentre tranquillement à 60 km/h pour la poser au garage Citroën.

Deux semaines plus tard et 1650 € en moins dans ma poche, elle sera comme neuve !!

 

2001-2003, Le Gitan. – © Passion Automobile.
 

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Page créée le 29-10-2001

Dernière mise à jour le 02-04-2010