Passion Automobile

Essai: la Subaru Impreza GT Turbo


Véhicule essayé: Subaru Impreza GT Turbo (1998)
Testé par:  Le Gitan.

Modifications

- Admission directe avec filtre green
- Silencieux supersprint
- Tube afrique groupe N
- Jantes de 17 pouces.

Kilométrage : 90 000 Km

Couleur : grise

Temps : Soleil magnifique, pas un nuage

Heure : 8h05 du matin

Trajet : Bruliolle à Lyon-est


Mon premier contact se fait en bas de chez le propriétaire, en pleine campagne. Je fais le tour de la voiture, m'installe dans le baquet du conducteur, je modifie tous les réglages pour mettre le poste de conduite à ma taille. Le moteur tourne déjà. Premier débrayage… Oulala c'est dur comme pédale, il faut appuyer vigoureusement (en comparaison de ma ZX !) et passer la première… La boîte accroche un peu. Je démarre tout doucement, la voiture broute un peu. Il faut dire que la pédale de droite est très molle et que je n'ose pas appuyer dessus. Premier test de freinage : C'est du béton ! Il faut appuyer comme un sourd sur la pédale pour ralentir la voiture, mais dès qu'on appuie fort, ça freine fort.

J'arrive au premier carrefour, juste avant le village, on ne voit pas grand chose, mais la voiture étant froide, je démarre doucement, mais en donnant un peu plus de gaz qu'à mon premier départ… Hoooooopss, ça secoue un peu.

Je passe le village tranquille, puis coup d'œil sur l'aiguille de température moteur : Elle est là ou il faut, le moteur est en température. La sortie du village est là, en descente et en courbe suivit d'une petite ligne droite en montée… VLAN, je taquine les 5500 tr/min en seconde, passe la troisième et…. Merde, le virage arrive vite, freinage,  retombage de seconde. Il faut faire attention de ne pas jouer avec le diable, car je n'ai pas beaucoup l'habitude de la voiture. Je me contente de faire le dragster : a fond dans les lignes droites, mais passage au ralenti dans les courbes… Enfin, je remets les gaz quand même en sortie de virages, c'est le pied. La direction est un modèle de précision, elle retransmet l'état du sol, mais filtré juste comme il faut pour que ce ne soit pas fatiguant.

Petite pause pour faire le plein… Wahaïou : le compteur de la pompe a essence défile a une allure démente… Moi qui ai l'habitude des pleins de mazout, va falloir s'habituer au prix du super 98…. Première leçon de vidage de portefeuille ! Un plein presque complet pour 370 Frs (ou 55€)…

Suite à ce plein, première manœuvre en marche arrière : les sièges baquets maintiennent trop bien, mais pour ce qui est de se retourner pour faire des manœuvres c'est plutôt inconfortable et oblige à des contorsions. Surtout, j'ai la trouille d'accrocher un truc au passage, je n'ai pas encore le gabarit de l'auto en tête.

Je fais un peu de ville, le moteur est très souple, il répond à la moindre sollicitation et la voiture est relativement confortable, même si sur les grosses bosses ou les trous, on sent bien que c'est une suspension sèche, typé sport. Pour finir je prend l'autoroute en sortie de Lyon, je laisse parler les chevaux jusque vers 160 Km/h, mais je me limite… difficilement, on sent que la voiture en demande plus ! Mais bon, pour un premier contact, on y va molo. Je passe sous le tunnel de Fourvière à Lyon, j'ouvre les fenêtres en grand et Vraooouuuuum, full gaz… Le bruit du flat four qui résonne par le biais de la ligne quasi-libre, est génial, encore !!

Voilà, zut, il faut déjà s'arrêter pour laisser le proprio reprendre le volant. Juste le temps de couper le contact et je me fais rappeler à l'ordre car il faut toujours laisser tourner le moteur 1 min au ralentis pour permettre au turbo de refroidir.

Premier souvenir inoubliable, j'espère pouvoir en avoir d'autres au volant de cette merveille (pourtant très mal finie, il y a des "grillons" de partout !) et un jours, avec ma propre à moi…

 

 Impression du baquet de droite:

Le fameux coup de pied au Q quand le conducteur met pied au planché. Le très bon maintient des sièges dans les pires courbes… mais des harnais sont les bienvenus en cas d'utilisation sur circuit en cas de gros freinage.

Si on fait beaucoup de petite route, le bas des reins morfle un peu en fin de journée. La suspension est sèche, mais filtre très bien à vive allure. A basse vitesse, on sent tous les défauts de la route. La visibilité vers l'avant est très bonne, ainsi que la latérale. Vers l'arrière l'aileron cache une partie de la vue. Pour faire des manœuvres en marche arrière, les sièges baquets ne sont pas du tout commodes et obligent à faire des contorsions.

Le bruit est très acceptable sur une version de série. Dès que l'on met une ligne sport, cela devient plus assourdissant en fonction du régime moteur: il y a plus de basses.



2001, Le Gitan. – © Passion Automobile.

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Page crée le 28-07-2002

Dernière mise à jour le 06-07-2006