Voiture essayée | |
---|---|
Type | Renault Fuego |
Motorisation | 2,0 l 110 ch carbu Weber double corps |
Niveau de finition | GTX |
Catégorie | coupé |
Conditions de l'essai | |
Date de l'essai | Juillet 2006 |
Essayeur | Kal_EL14 |
Origine de la voiture | la voiture a appartenu à l'essayeur de sept. 2003 à mai 2005 |
Premiere mise en circ. | mai 1983 |
Kilométrage | 240000 km |
Conditions de l'essai | 43000 km parcourus, sur tout type de route |
Origine géographique | Europe |
Pour un coupé, la Renault Fuego offre une habitabilité de premier ordre et un confort très appréciable. Le coffre n'est pas très profond mais il est bien large, les deux seuls petits défauts étant le seuil de chargement assez haut et le "couvre-coffre" assez désagréable à manipuler. Conducteur et passagers sont logés à la même enseigne, l'espace est apréciable.
Carburateur oblige, la Renault Fuego dans cette motorisation fait preuve d'une grande nervosité et d'une grande souplesse à bas régime, dues au couple de 165 Nm à 3500 tours. C'est appréciable au quotidien et permet de ne pas devoir jouer sans arrêt du levier de vitesse, ce dernier étant pourtant agréable à manipuler. La boîte de vitesses est bien étagée et correspond bien à l'image de la voiture ; le guidage est précis et le verrouillage ferme. La puissance de 110 chevaux assure des performances encore dans le vent, même aujourdhui. Son poids réduit (1050 kilos suivant les versions) ne fait que confirmer l'impression que suivre les voitures récentes n'est pas un problème.
En fait, en ce qui concerne la consommation c'est tout ou rien : en conduite économique (ce qui est très difficile), l'autonomie moyenne est de 650-700 km ; tandis qu'en conduite sportive, difficile de dépasser les 500 km. Autre caractéristique de ce moteur, son carburateur demande une mise au point parfaite afin de modérer la consommation ; le moindre petit défaut et l'autonomie chute fortement.
Le confort est un des points forts de la Renault Fuego : les sièges sont parfaitement étudiés pour offrir un maintien parfait tout en restant très confortables. Le deux litres essence est silencieux et devient rageur dans les tours.
Le niveau d'équipement, bien que simple, est complet pour l'époque : direction assistée (très douce), vitres électriques, jantes alu. Parlons un peu des suspensions : là, il y a une vraie contradiction. En effet, le train avant, plutôt perfectionné pour l'époque (il servira pour les premiers Espace), dénote avec le train arrière déjà utilisé par Renault bien des années avant la Fuego. A l'usage sur le sec, il n'y a aucun problème mais sur l'humide c'est autre chose, le train arrière ayant tendance à vouloir prendre les devants. Le freinage est à l'image de son époque : bien que suffisant il manque d'endurance et paraît limité au rapport de la cylindrée et des capacités du moteur.
Comme toutes les voitures, elle a ses qualités et ses défauts. Je noterai, ayant parcouru de nombreux kilomètres avec, que le moteur est d'une fiabilité exemplaire : il marchait encore à la perfection lorsque la carrosserie souffrait. Au niveau qualité intérieure, elle est à l'image des Renault à cette époque : un peu de tout et un peu de rien, la qualité de la moquette et des sièges est exceptionnelle, quant au tableau de bord et aux assemblages...
Finalement, la Renault Fuego 2.0 GTX est très homogène, puissante et souple, confortable et fiable, c'est une voiture comme on en reverra plus. J'ai passé mes premières années de permis avec et je n'ai que des bons souvenirs.
Les plus | Les moins |
---|---|
Moteur performant et fiable | Freinage et comportement sur humide |
Confort et maintien des sièges | Consommation (cf. réglage carbu) |
Tenue de route sur le sec | Détails de finition (assemblage) |
- Réagir à cet essai ou poser des questions à son auteur sur le forum
- Rédiger un nouvel essai
- Retour à la liste des essais
© 2010 Passion Automobile - 14-09-2008