Passion Automobile


Essai: BMW M5 E39
 

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Voiture essayée

Type BMW M5 E39 (génération apparue en 1998)
Motorisation 5,0l V8 400 ch.
Niveau de finition Pack
Catégorie Ultrasportive
Conditions de l'essai
Essayeur Scudmax (membre)
Origine de la voiture Achetée neuve par le père de l'essayeur
Date d'achat 1999
Conditions de l'essai 500 kilomètres parcourus, sur tous types de terrains à l'exception des routes de montagne.


Habitabilité


    L'habitabilité à l'avant est très bonne, moins à l'arrière, mais ça reste vraiment honnête (heureusement pour une voiture qui fait 4m80...). Le coffre est grand comme sur une Série 5 normale, et le GPS et le chargeur CD sont camouflés par un panneau de moquette, ce qui évite qu'ils prennent des coups quand le coffre est plein. Sinon, la banquette n'est pas rabattable (quoi que je n'en suis pas sûr) mais on n'achète pas une M5 pour transporter des meubles.


Performances et agrément moteur

   
 Les performances sont de tout premier ordre pour une voiture de 1800 kg. Certes, en accélérations depuis l'arrêt, une M3 fait aussi bien, mais ce sont surtout les reprises à très hautes vitesses qui surprennent et qui laissent la M3 derrière. Après 200 km/h, la remise en vitesse est encore sensible. Le moteur est fantastique, capable de reprendre à partir de 500 tr/min (ralenti entre 300 et 400 tr/min) comme de venir taper violemment au rupteur à 7000 tr/min. En agrément de conduite, on est loin d'une petite sportive. Certes, la M5 est agile en virage, mais l'inertie de la voiture impose une certaine retenue (et le prix aussi...). Je trouve personnellement le freinage au dessus de tout soupçon, contrairement à tous les articles que j'ai pu voir. Mais c'est vrai que je ne m'amuse pas à freiner 5 fois de suite de 200 à 0.


Consommations

   
Les consommations... sont à la hauteur des performances : ne pas compter descendre en dessous de 19L/100km, ou alors, c'est que c'est inutile d'avoir une M5. En ville, l'été, la consommation monte jusqu'à 27 voire 28 litres au 100 et l'autonomie ne dépasse pas les 300 km (pour 70L). Sur autoroute, garder le 130 compteur est irréaliste, on a l'impression d'être à l'arrêt. En gardant le 130, on consomme 12L/100. Mais à 180-200, c'est à nouveau 20L ! Avec 70L, le réservoir est un peu juste, il permet une pause toutes les 2h30, c'est l'avantage.


Confort

    La position de conduite est parfaite, assis bien bas et avec tous les réglages électriques disponibles (fauteuil + volant), c'est le rêve. Tous les équipements sont présents : il ne manque que le capteur de pression de pneus. Sinon : ABS, DSC, GPS, TV, téléphone mains libres, climatisation automatique, chargeur 6 CD, 12 haut-parleurs, ... tout est présent. Et vis à vis des pneus taille basse (275/35 derrière), le confort de suspension est étonnant.


Sécurité

   
La sécurité est au top aussi avec 10 airbags répartis dans tout l'habitacle. L'ABS se déclenche en dernier recours, et je suis sur que les roues se bloquent sur quelques mètres avant qu'il entre en action.


    Voiture extraordinaire, c'est pour moi le vaisseau parfait pour avaler des kilomètres d'autoroute à des moyennes supersoniques. Certes le budget essence, entretien, pneus, assurance est colossal, mais c'est vraiment une voiture passion.


 

Les plus Les moins
 - Moteur  - Consommation
 - Performances, reprises  - Usure des pneus arrière
 - Confort royal  - Aïe aïe aïe le permis !


2003, Scudmax. – © Passion Automobile.

 

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Page crée le 18-01-2003

Dernière mise à jour le 16-08-2006