VOLKSWAGEN COCCINELLE 1.3 40

38 ans et toutes ses dents Et elle n'a jamais été restaurée ! Simple, fonctionnel,... et beau. Aujourd'hui, Choupette a dépassé les 50.000 km.   Je sors avec une star de cinéma !
 
Voiture essayée
Type Volkswagen Coccinelle
Motorisation 1,3 l simple admission 40 ch.
Niveau de finition De Luxe
Catégorie compacte
Conditions de l'essai
Date de l'essai Juillet 2006
Essayeur Mookie
Origine de la voiture L'essayeur possède la voiture depuis juillet 2005
Premiere mise en circ. Juin 1968
Kilométrage 50.101 km
Conditions de l'essai 1.500 kilomètres parcourus en ville, sur route et autoroute.

Habitabilité

La Coccinelle n'est pas si petite qu'elle ne le paraît au premier abord. Avec 4,20 m de longueur, elle fait jeu égal avec la dernière génération de Golf. À l'intérieur, quatre passagers de grande taille peuvent aisément prendre place. Par contre, il faudra veiller à ce qu'ils ne soient pas trop gros, l'auto faisant à peine 1,55 m de largeur. Ces quatre passagers pourront emmener pas mal de bagages avec eux. L'espace disponible dans la malle avant est assez moyen et de forme très peu pratique, tandis que deux bonnes valises peuvent se caser facilement derrière la banquette arrière (qui, en 1968, était déjà rabattable).

Performances et agrément moteur

Chez VW, il y a eu une vie avant le TDI... Avec un treize cent simple admission de quarante chevaux, il ne faut pas s'attendre à des performances hors du commun. Sur autoroute, le flat 4 sera quand même passible de se faire flasher... mais de pas grand chose. A 130 km/h, le 1300 atteint ses limites... et le conducteur prudent aussi ! Sur nationale, à 90 km/h, la Cox est très à l'aise. Elle reprend relativement bien, ne fait pas encore trop de bruit et demeure somme toute très confortable. En ville, la Cox peut se permettre de jouer un peu au feu rouge ! Son poids très contenu (650 kg) la rend très vive au démarrage... pourvu que les passagers ne soient pas trop nombreux. La boîte de vitesses est camionnesque de par ses débattements démesurés. Mais elle est très bien étagée et aucun craquement n'est à relever.

Consommations

La consommation n'est certainement pas le point fort de MA coccinelle, certainement réglée trop riche. Avec une consommation de 10 litres pour 40 malheureux cannassons, ma Lexus me semble de plus en plus frugale avec son 10,9 litres par 100 km pour 155 chevaux. Quant à l'autonomie, elle constitue un mystère. La jauge à essence est tellement imprécise que je fais le plein à chaque fois que j'atteins la moitié du réservoir. Je n'ai aucune (mais alors là aucune !) envie de pousser l'auto !

Confort

Quatre adultes et leurs bagages peuvent prendre place aisément dans une Coccinelle. Le confort de la Cox est bon. On a assez d'espace, les sièges sont confortables et mous (contrairement à la suspension) et l'insonorisation est assez correcte pour peu que l'on ne s'aventure pas sur autoroute. Les trajets autoroutiers sont véritablement épuisants: la puissance relative ne permet pas de dépasser sans redoubler de prudence, la direction imprécise autour du point milieu fait faire des écarts énormes après avoir dépassé un camion et le bruit du moteur devient réellement envahissant. Il faut compter au moins 30% de durée en plus par trajet par rapport à une auto moderne.

Sécurité

Conçue avant la Seconde Guerre Mondiale, la Coccinelle est une voiture basique. Le freinage est limite malgré la faible puissance et le poids contenu, la tenue de route est relative (surtout sur autoroute) et les reprises sont totalement absentes sur autoroute !

Conclusion

Que de défauts ! Et pourtant, je l'aime, ma Cox ! C'est vrai qu'elle ne tient pas bien la route, qu'elle pollue et consomme à en faire frémir le premier écolo venu; qu'elle secoue ses passagers à la moindre bosse, qu'elle peut faire peur das certaines conditions d'usage,... Mais à son volant, les règles de la conduite moderne sont oubliées. On prend le temps de prendre les nationales et de regarder le décor. On est salué par les piétons et on klaxonne en retour. On roule vitres ouvertes pour être le plus possible à l'écoute du flat 4. Finalement, cette auto cultive les paradoxes. C'est le plus grand monstre de l'histoire du vingtième siècle qui a permis à l'automobile la plus sympathique de voir le jour. Comme c'est l'ensemble de ses défauts qui font qu'on l'adore. Comme je l'aime, ma Cox !

Les plus Les moins
Fiabilité et entretien aisé Confort relatif
Aspects pratiques Sécurité d'un autre âge
Coup de coeur !! Niveau de pollution

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© 2006 Passion Automobile - 07-07-2006