Essai Toyota Carina E 2,0 l TD 82 ch - Passion Automobile .info

Voiture essayée
Type	Toyota Carina E
Motorisation	2,0l TD 82 ch. (turbodiesel à injection indirecte)
Niveau de finition	Emerald (série spéciale)
Catégorie	Familiale
Conditions de l'essai
Essayeur	Momo (internaute)
Origine de la voiture	La voiture appartient à une proche de l'essayeur depuis septembre 2002
Première mise en circ.	Septembre 1997
Kilométrage	170.000 km
Conditions de l'essai	8.000 km parcourus, sur tous types de routes à l'exception de celles de montagne.

La principale qualité de cette voiture est l'habitabilité, tant à l'avant qu'à l'arrière. L'espace aux jambes à l'arrière est très important (plus important que dans une Camry, le modèle supérieur !). Le coffre lui aussi est très grand. La banquette, rabattable, offre un grand espace de chargement.

Performances et agrément moteur

Le 2 litres turbo diesel développant 82 chevaux n'est pas un foudre de guerre. C'est un moteur très coupleux étant à l'aise en reprises. On croirait utiliser un atmosphérique car on ne sent pas le turbo (pas de "coup pied au cul" typique des turbos, mais une accélération linéaire). Ce moteur n'aime pas prendre les tours: après 3.250 tours, il n'offre plus de supplément de puissance. C'est un moteur qu'il faut faire tourner entre 2.000 et 3.250 tr/min. Sur l'autoroute par contre, il n'y pas de problème pour maintenir une cadence élevée.

Consommations

Fidèle à la réputation des moteurs turbo diesel, le moteur de la Carina consomme entre 6 et 7 litres aux 100. Sans climatisation mais en ne roulant pas à l'économie, par exemple, on est à 6,3. Le rythme adopté n'a pas beaucoup d'importance: il faut prévoir un passage à la pompe tous les 800 kilomètres.

Confort

Le confort est remarquable sur autoroute à vitesse élevée: bonne insonorisation. Sur route, tant que le rythme n'est pas trop élevé, c'est parfait: suspension très souple, sièges également souples. Mais une fois que le rythme augmente, le sous-virage se fait sentir, additionnée à une direction pas très communicative et à des suspensions beaucoup trop souples pour une conduite sportive. Le plaisir de conduite s'en fait ressentir. Et ce malgré que tous Les équipements de confort tels que l'AC, le dégivrage rapide, le toit ouvrant ou encore les vitres électriques rehaussent ce triste bilan dynamique.

Sécurité

Avec deux airbags et l'ABS, les équipements sécuritaires sont là. Le freinage est redoutable d'efficacité et d'endurance à tel point que certains ont presque vu le numéro de plaque de plus près. La motricité de la voiture sur sol humide n'est pas excellente mais cela est peut-être dû aux pneus, de marque inconnue.

Qualité

On peut critiquer la qualité d'assemblage du mobilier intérieur et la qualité des plastiques. Mais néanmoins, aucun bruit parasite ne se fait entendre. La peinture extérieure est de très bonne facture. Pour une Toyota, les mots "panne" et "rouille" sont des mots inconnus. Sur 40.000 km effectués, pas l'ombre d'un problème, bien qu'un bruit de courroie se fasse entendre au ralenti. Rien à dire chez Toyota, ce sont les rois de la fiabilité (dernière voiture, Toyota Camry, 495.000 km !!!).

Conclusion

Si vous cherchez une voiture fiable ayant une puissance suffisante pour dépasser en toute sécurité, habitable,... le tout en vous donnant le moins de plaisir de conduite possible (ça évite de trop gros PVs...), cette Toyota est pour vous. Ce ne sera sûrement pas un achat coup de cœur, mais rationnel (votre porte-feuille vous en remerciera).

Les plus	Les moins
- Fiabilité/prix	- Voiture peu agréable à conduire
- Habitabilité et confort	- Moteur peu rageur
- Puissance de freinage	- Qualité des plastiques intérieurs

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2003, Momo. – © Passion Automobile.